vendredi 17 octobre 2014

Amour tout jour

J'hésite vachement à m'investir dans ma relation avec cette journée. 

J'ai peur qu'elle me fasse chier comme toutes les autres.

jeudi 16 octobre 2014

vendredi 10 octobre 2014

Les gens qui bâillent la bouche fermée, on dirait qu'ils se sont auto-kidnappés et qu'ils essaient de nous avertir.

jeudi 9 octobre 2014

Punk morveux

Vous avez bien des chats dans la gorge, je peux bien avoir un agneau dans le nez hein.

mardi 7 octobre 2014

Haro sur le beau lait.

De tous temps la crème a été une victime expiatoire.

On la fouettait, la brûlait ou la glaçait, même après l'avoir renversé.

Pire, j'ai assisté à une pendaison de crème, à Hyères

vendredi 3 octobre 2014

dimanche 28 septembre 2014

Non merci pour ce moment

Il y a fort à parier que ce livre, comme la majorité de ceux pondus par les people et autres politiques de notre époque, ne fasse pas date dans l'histoire de la littérature. "Les meilleurs passages" commentés à la radio, me font penser que tout le reste du bouquin doit vraiment être vertigineusement mauvais.



Il est possible en effet qu'elle soit cupide, mais je ne pense pas que cette dame soit stupide, ce n'est donc pas par désir d'entrer à l'Académie française qu'elle a pondu cet opus.

Par ailleurs, écrire un livre, aussi mauvais soit-il, demande tout de même un peu de temps. 

Elle a donc eu le temps de réfléchir, de se faire conseiller, et d'imaginer les remous que tout cela allait provoquer. Certes le français aime bien les histoires croustillantes, mais dans le fond la majorité s'en fout un peu. 
Combien de Présidents, de la République, du FMI, et d'autres pays, ont-ils alimenté le courrier du corps pour finalement voir la vindicte populaire s'éteindre comme une queue de paille ? 
Le temps atténue beaucoup de choses : les peines d'amour comme les scandales. 

Aujourd'hui, soit quelques semaines déjà après sa sortie, plus grand monde ne parle de ce brûlot. 


En revanche, moi-même qui ne suit pas spécialement de gauche j'ai sur le moment été choqué comme toi de ce coups bas pour toutes les raisons exposées ici

Du coup, mon empathie naturelle m'a fait éprouvé une certaine compassion à l'égard de ce coureur de jupon casqué. 

Et si finalement ce n'était pas l'effet recherché ?


Oui, cela peut paraître tordu, mais finalement pas  tant que ça. 

Il se trouve que j'ai re-feuilleté récemment Le Prince de Machiavel, et pour se faire aimer du peuple, à défaut de craindre, il existe certains mécanismes que je n'exposerai pas ici, mais la compassion en est un.

Est-ce à dire que tout cela été sciemment ourdi ?

Je n'en serai pas plus que cela esbaudi. 

samedi 27 septembre 2014

vendredi 12 septembre 2014

Lépine dans l'cul

Le mec qui va inventer l'appli "S.O.S y'a plus d'PQ" pour les mobiles peut remporter au moins le Nobel de la Paix.

lundi 8 septembre 2014

Un pot douloureux

Le saviez-vous ?
L'hernie fiscale est souvent située tout en bas du dos.

Son remède ?
La vaseline.

vendredi 5 septembre 2014

Gouvernaze

Je me demande si le Monde des Bisounours n'est pas l'invention d'un énarque...

mercredi 3 septembre 2014

samedi 30 août 2014

mercredi 20 août 2014

lundi 18 août 2014

Cette nuit j'ai rêvé que je faisais l'amour avec toi. A mon réveil je n'ai pas pu te demander si tu avais aimé, tu n'étais pas là.

vendredi 15 août 2014

Croisade moderne

Pour un week-end de chassé-croisé, je trouve qu'il sont plutôt sereins les catholiques.

dimanche 10 août 2014

dimanche 3 août 2014

Août of control.

Préférant prendre mes vacances en fin de mois, je suis un aoûtien un peu "fin de race".

vendredi 1 août 2014

mardi 8 juillet 2014

jeudi 3 juillet 2014

Jamais content

L'avantage quand t'es chômeur c'est que tu as le temps de dormir, le désavantage c'est que tu fais des insomnies.

mardi 1 juillet 2014

- Bonjour, vous avez gagné une séance de voyance par téléphone, ça vous intéresse ?

- Ça commence mal...

mercredi 18 juin 2014

Si la virtualité était saine, on aurait appelé cela la vertualité.

lundi 9 juin 2014

Conseil pour améliorer sa vie n°51 : ne pas commencer une liste au n°51, sous peine de subir trop de questions sur les 50 premiers n°.

samedi 7 juin 2014

samedi 31 mai 2014

Odezenne - Rien

On s'la joue local aujourd'hui avec un extrait du nouveau EP d'Odezenne, groupe bordelais avec lequel mon fils me bassine depuis deux ans.
Et finalement...
Comme quoi la valeur n'attend pas le nombre des aînés.



http://odezenne.blogspot.fr/
http://odezenne-ex-o2zen.bandcamp.com/album/rien

lundi 26 mai 2014

jeudi 22 mai 2014

Mon Dieu riez pour nous.

Le tour de force de l'église c'est de réussir à faire croire que le Royaume de Dieu est une République Démocratique.

mardi 13 mai 2014

Galop d'essai.

Roy Lichtenstein, in the car, 1963
Rodolphe avait rencontré Hélène chez des amis communs.

Au cours d'un de ces dîners où l'on a fait bien attention de respecter la parité des convives et, donc, à proposer aux célibataires présents de rencontrer l'âme sœur, entre la poire et le fromage.

Rodolphe et Hélène ont chacun un lourd passé affectif qu'ils ont le bon goût de garder pour eux, ce qui explique que nous n'en sauront pas plus.
Ils aimeraient tous les deux, la quarantaine passée, retrouver un second souffle, des émotions qu'ils n'ont plus connu depuis longtemps, genre un grand amour qui déchire tout, vous voyez ?
Mais ils savent également par expérience qu'il vaut mieux rester prudent, et qu'Hollywood ce n'est pas la porte à coté.

A table, puis sur le canapé, ils discutèrent, discutèrent, et plus que par politesse. Enchanté par sa pétillante voisine , Rodolphe lui proposa d'aller voir le dernier film des Frères Cohen pour lesquels ils s'étaient découvert le même engouement.
Elle accepta d'y aller avec joie et, ce qui ne gâche rien, avec lui.



Trois jours plus tard, il passèrent à nouveau une charmante soirée.
Le film était bon, les commentaires des deux amis pertinents. Pour continuer leur conversation débridée, il l'invita à dîner deux jours plus tard.

Ils partagèrent une fois encore de bons moments, s'amusèrent beaucoup, et entre eux une certaine complicité, insouciante et sans arrière pensée, se créa.

Ils continuèrent de se retrouver régulièrement, avec un plaisir sans cesse renouvelé, tant et si bien qu'au bout de quelques mois, sans être inséparables, ils ne voyaient quasiment plus personne d'autre.

Ce soir là, alors que Rodolphe raccompagnait Hélène chez elle, cette dernière consultant son calepin lança dans le fil de la conversation :
- Tu sais que que cela fait exactement 4 mois ce soir que nous nous sommes rencontré ?

Le feu passe au rouge, Rodolphe s’arrête sans relever.

Du coup un ange passe également.

Au fond d'elle même, Hélène se dit : "Bon sang, t'es conne ou quoi ? Qu'est-ce qui t'a pris de dire un truc pareil ? Maintenant il va croire que je compte les jours, ou pire que j'aimerai que notre relation évolue vers quelque chose qu'il ne souhaite peut-être pas..."

Rodolphe par devers-lui : "Putain, quatre mois !"

Hélène continuant son monologue intérieur : "N'importe quoi vraiment, ma pauvre fille...ça va le tracasser c'est sûr. Alors que ça me va moi ce genre de relation, enfin je crois, on se connaît à peine après tout. Et j'y ai pas vraiment réfléchi non plus, hein ? Est-ce que j'ai vraiment envie que nos rapports évoluent vers, je sais pas moi...un niveau d'intimité plus...sexuel, ou vers, une vie ensemble, un mariage ? Pour la vie ? Est-ce que je suis prête pour ça ?"

De son coté, l'air de rien, Rodolphe n'est pas en reste : "Voyons, quatre mois...ça fait novembre, ouais. On a commencé à se voir juste après avoir acheté la voiture...ça veut dire que...il jette un coup d'oeil au compteur...Ouh la oui ! j'suis à la bourre pour la vidange depuis un p'tit moment déjà !"

Hélène voit sa mine se renfrogner : "Il est énervé maintenant, voilà, t'as gagné ! Je peux le voir sur son visage. Il doit se dire que ça fait long non ? Peut-être que je l'ai mal jugé après tout...peut-être qu'il a envie de plus d'engagement, plus d’intimité, et qu'il perçoit ma réserve comme un rejet...C'est pour ça qu'il dit rien sur ses sentiments. Il a peur d'être rejeté."

"J'vais en profiter pour faire re-vérifier la carbu, j'ai l'impression qu'elle rame un peu là...Et tant pis si ils me prennent pour un maniaque, ils ont beau dire cette caisse a autant de pèche qu'un camion-poubelle...et dire qu'ils m'ont facturé 850 €, la dernière fois ! Putains d'escrocs de  garagistes !"

"Il est furieux. Et je ne le blâme pas. Je serais furieuse, moi aussi en fait. C'est de ma faute...Qu'est-ce que je peux faire ?"

"Ils diront probablement que c'est garanti seulement 90 jours. C'est exactement ce qu'ils vont dire, ces enfoirés."

Hélène, toujours en son for intérieur, connait ses faiblesses : "Je suis trop idéaliste aussi...le prince charmant, mon preux chevalier, du haut de son cheval blanc, qui m'enlève, pff...n'importe quoi...J'ai la chance d'être à coté d'une personne sensible, qui m'écoute, que j'apprécie et qui semble vraiment s’intéresser à moi...et moi à cause de mon égocentrisme, je peux pas m’empêcher de le fâcher avec mes idées romantiques d'ado attardée..."

Rodolphe continue de fulminer : "Garantie ? Je leur foutrai dans le cul leur garantie à la con..."

- Rodolphe ? dit alors Hélène à voix haute.
- Oui ? répond t-il un peu surpris.
- Ne te torture pas comme ça, s'il te plait, dit-elle, les larmes aux bords des yeux. Peut-être que je n'aurai jamais dû... Oh, je me sens si...

Elle prend son visage entre ses mains, en pleurant.

- Mais que...?
Rodolphe fronce à nouveau les sourcils, mais d'inquiétude cette fois-ci.

- Je suis une imbécile, sanglote Hélène. Je veux dire, je le sais bien qu'il n'y aura pas de..Je le sais vraiment. C'est bête. Il n'y a pas ni cavalier, ni cheval.
- Il n'y a pas de cheval ???
- Tu me prends pour une idiote, n'est-ce pas ?
- Non ! Bien sur que non ! s'exclame Roger soulagé de pouvoir enfin donner une réponse cohérente.
- C'est juste que... C'est que... J'ai besoin de réfléchir...souffle Hélène.

Il y a une pause de 15 secondes pendant laquelle Rodolphe, mal à l'aise, se demande ce qu'il a pu bien dire ou faire...Il réfléchit aussi vite qu'il peut, essayant de trouver une réponse sûre...Finalement, prudent, il opte pour un "Oui, bien sûr" sibyllin au possible.

Hélène, profondément émue, lui prend le bras.
- Oh, Rodolphe, cela ne t'ennuie pas ?
- Quoi donc ?
- Que je choisisse cette option ?
- Option ?

Rodolphe se demande alors si elle pas parlait pas du système Bose qu'il n'avait pas choisi pour la voiture, pourtant il lui semble bien ne pas lui en avoir parlé...étrange...

- Oui, l'option du temps, tu vois ? Y penser un peu avant de...me remettre...en selle, enfin tu vois quoi ?

Hélène se tourne vers lui et le fixe intensément, ce qui met Rodolphe encore plus mal à l'aise. Il se demande de quoi elle parle,  ce qu'il ,ou elle, pourraient dire ensuite, et surtout si cela allait encore impliquer un cheval...
Il n'aime pas monter, et, à dire vrai, il a une frousse bleue des canassons...

- Merci, Rodolphe, dit-elle alors.
- Mais non, je t'en prie, merci à toi Hélène, conclu-t-il content de s'en tirer ainsi.

Sur ce, arrivé devant chez elle, il l'embrasse rapidement, pressé de clôturer cette fin de soirée qu'il ne maîtrise plus, vaguement inquiet quant à un impaire qu'il aurait pu commettre sans s'en rendre compte.

Une fois entrée, elle se précipite vers sa chambre, se jette sur son lit, les pensées confuses.
Une sourde angoisse la tint éveillé jusqu'à l'aube.

Chez lui, Rodolphe, un peu interloqué par le brusque changement d'humeur d'Hélène, si gaie et amusante jusque là, s'installe devant sa télévision. Il se met à gober la retransmission d'un match de tennis entre deux obscurs croates, comme un ravi de la crèche.
Une petite voix, venu du fond de son esprit lui dit qu'il s'est passé quelque chose d'important dans la voiture...Mais il n'arrive pas à trouver le début d'une explication à cette scène, ni aux paroles d'Hélène.
Il se dit également que ce n'est pas ce soir qu'il trouvera la réponse à ces énigmes, et qu'il ferait mieux de ne plus y penser, ce qu'il fit, instantanément.

Le lendemain Hélène appellera son amie et confidente la plus proche, ou peut-être deux d'entre elles pour plus de sûreté, et elles parleront de cette situation pendant plus de six heures ce jour-là, et les jours qui suivirent.
Elles analyseront ensemble, tout, le moindre détail, tout ce qu'il a pu dire, revoyant de nombreuses fois les moments  qu'ils ont passé ensembles, explorant chaque mot, chaque expression, chaque gestes et nuances dans ses regards.
Chaque interprétation sera étudiée sur plusieurs angles, avec plusieurs extrapolations possibles.
Elles n'arriveront à aucune conclusion certaine, mais ne s’ennuieront pas une seconde, finissant par rire comme des folles de la bêtise et de la naïveté des hommes.

Peu de temps après, Rodolphe, jouant le squash avec un ami commun, marqua soudain une pause juste avant le service, et demanda :
- Tu savais que Hélène avait fait de l'équitation ? J'suis inquiet, j'ai l'impression qu'elle a fait une mauvaise chute, ou un truc dans le genre...

samedi 3 mai 2014

samedi 19 avril 2014

Stéganographie

C'est complètement ça y est maintenant, ils ont ouvert les vannes et ça flotte tant que ça pleut. Mais on va éviter la déprime à 500 hectopascals et pas relâcher les abdos les amis.

Hop, hop, hop !

On reprend son souffle et on lit une ligne sur deux.
(oui je sais c'est chiant, mais c'est ça la stéganographie)


La stéganographie consiste à cacher une
Secrétaire boutonneuse incapable de trouver une
Information dans un texte... On dirait que
Cette cruche ne sert à rien, bien que
certains savent mieux s'en servir que d'autres...
Heureusement, on lui demande pas de lire une
Lettre de George Sand à Alfred De musset...
Sinon t'y piges que dalle...à la stéganographie.


"Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
la une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude ou j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi, en y songeant, j'ai l'âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour ou je veux me
mettre."



Voila, voila, et on dira que je pense qu'à
moi. Bin, non, la preuve vous avez lu
ça...Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il n'y a
aucun gros mot, grâce à moi, enfin...
pas que moi. Bonne nuit les petits.

mardi 15 avril 2014

La version électronique du tabac à chiquer, c'est sucer une pile AA ?

mercredi 9 avril 2014

Dictons bidons



Issu d'une région réputée, à tord, pour ses cons et, à juste titre, pour ses espadrilles, je crois pouvoir me targuer d'un certain bon sens qui hélas me fait soudain défaut à proximité de la gente féminine.

Par ailleurs, mon nom de famille est une traduction régionale de "loup", et je peux donc fièrement déclarer que toutes mes conquêtes l'ont forcément vu.

En revanche, je n'ai jamais cherché à comprendre ce ridicule dicton de chez nous qui énonce "Qui a le loup pour mari, jette souvent la vue sur le bois". Je crois néanmoins que mon ex-femme l'avait compris.

Puisque l'on en est aux proverbes, il m'en revient un autre, qui a souvent guidé ma vie sentimentale : "Il ne faut pas chercher loin pour trouver l’amour.”

En effet, j'ai souvent accordé bien plus d’importance à la proximité géographique qu’au tour de poitrine de mes petites amies potentielles. Pour faire plus simple, on va dire que j’ai bien souvent fini par emménager avec mes voisines. Ou leurs copines.

Tous les matins ouvrés de la semaine, nous nous croisions.

Elle, sagement assise, attendant le bus, le regard absent, indifférente à mon corps d’athlète anémique.
Un jour je lui ai dit : “C’est marrant, je crois qu’on est voisins !”
Et elle m’a répondu : “Ah ouais ? Dis donc, t’es pas très épais…”

On peut me dire des tas de choses sans que je me vexe. Des trucs sur ma mère, tout ça. Je m’en fous, j’assume complètement son statut de prostituée. En revanche, si y’a bien un truc que je ne supporte pas, c’est qu’on insinue que je suis maigre. Même si à l'époque c’était un peu vrai.
Et pourtant, là j’ai souris.
J’ai bredouillé quelque chose du genre : “Bin euh, c’est pas vraiment ma faute… la morphologie… la guerre… les privations.”
Elle aussi avait souri.
Elle avait souri, et j’étais tombé amoureux.

Je n’avais même pas respecté le protocole : regarder ses fesses, ses mains, ses seins, ses revenus.

Un matin de septembre elle m’a annoncé qu’elle avait rencontré quelqu’un. Je crois que je l’ai embrassée avant même que sa phrase ne soit terminée. Et puis quoi encore ? j’allais pas me laisser damer le pion par un amour de vacances. Très rapidement, j’ai dû lui faire signer un contrat oral (avec la langue), l’engageant à me tester pendant un mois.

Des fleurs tous les jours, des poèmes aux shamallows, des cinémas normaux, des jardins pudiques, des cafés sur des terrasses au lever du jour, des poèmes aux carambars, des promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’y est pas, des fleurs le soir aussi, des sérénades dans le cou...
Le mois a fini par s’écouler.
Épuisant.

“Écoute…” me dit elle. “T’es un jeune homme sympathique, drôle, fortuné, avec sans doute un sexe énorme (ça elle ne l’a pas dit, mais ça me fait tellement de bien de l’écrire et puis si je le dis pas ici beaucoup ne le sauront jamais) mais bon voila… Physiquement..enfin, tu vois quoi ? ” qu’elle me dit.
“T’es sûre ? (Parce que je vais me tuer hein)”
“Oui je suis sûre. (va te tuer)”

J’ai écouté “Flip-flap” des Forbans en boucle pendant une semaine. La vie n’avait plus aucun sens. La chanson non plus d’ailleurs.

Et puis le téléphone a enfin fini par sonner. J’ai bien attendu avant de décrocher, c’est ma tactique pour faire croire aux personnes qui m’importent qu’elles sont insignifiantes. J’avais lu ça dans un “Jeune et jolie” de ma sœur. C’est super efficace.

Du coup, nous sommes restés 2 ans ensemble.

Des poèmes aux steaks hachés, des fleurs parfois, des sérénades sur son mp3, des jérémiades aussi, des “je t’aime”, des “moi aussi”, des rires, des sourires, des assiettes sales, des chaussettes aussi, des larmes, des “non pas ce soir”, des “bon tant pis”...

Et puis un matin de septembre, je suis parti. J’avais des trucs à faire.

samedi 5 avril 2014

Quand je vois les gens marcher dans la rue, le regard fixé sur l'écran de leur mobile, j'ai l'impression de croiser des explorateurs tout droit sortis de Star Trek cherchant une forme de vie.

samedi 29 mars 2014

Parait que cela fait 230 ans que l'on change d'heure chaque année, serait peut-être temps de se mettre d'accord non ?

lundi 24 mars 2014

Le dialogue, en matière de politique, est vraiment la forme la plus aboutie du monologue.

dimanche 23 mars 2014

100% des perdants ont voté. Elections, le nouveau jeu de la Française des Voeux.

mardi 11 mars 2014

Je ne sais pas si j'aurais été un bon avocat, mais je suis certain que j'aurais été bon pour chuchoter à l'oreille de mon client.

lundi 3 mars 2014

mardi 25 février 2014

Cette nuit j'ai rêvé de Jeanne Mas. A mon réveil, je me suis habillé en rouge et noir.

samedi 22 février 2014

La politique française se soucie plus de regler des comptes que de gérer les comptes.

mercredi 19 février 2014

jeudi 13 février 2014

Les femmes attendent la SaintValentin, les Zoophiles eux attendent la Saint Bernard.

mardi 4 février 2014

samedi 1 février 2014

jeudi 30 janvier 2014

L'argent me coule toujours trop vite entre les mains. J'ai le sous marin.

lundi 27 janvier 2014

Nous sommes tous des gouttes d'eau.

Alors oui, il pleut; Et j'ai marché sur une crotte.
Apprécier son confort à sa juste valeur, c'est un début. Mettre un pied dans la merde c'est la suite.

Nous sommes tous des gouttes d'eau, faisons déborder la vase.

mardi 21 janvier 2014

Espoir en tête

Le 4 février 2014, au cinéma de Mérignac, projection en avant-première nationale du nouveau film des studios Disney : Dans l’ombre de Mary

Ce soir là, par l'achat de votre place de cinéma à 15 euros, 13 sont distribués à la recherche sur le cerveau ! Les 2 euros restant vont au distributeur du film, le cinéma de Mérignac reverse l'intégralité du reste de la somme. 

mercredi 1 janvier 2014