mardi 29 mai 2012

Chaque matin le jour se lève, parfois de mauvaise humeur, contrairement à moi qui ne me lève pas forcément.

jeudi 17 mai 2012

Thérapie terre à terre.

Pour votre santé mentale, il est déconseillé d'être heureux plus de 24 heures par jour.

lundi 7 mai 2012

Le rêve aux lèvres.

A l'issue de cette élection présidentielle, je suis sincèrement ravi pour toutes les personnes qui ont voté pour un programme économique et social auquel ils croient. 

Je suis sincèrement désolé pour toutes ces personnes qui ont voté contre un homme, sans penser un instant qu'ils allaient en élire un autre qui sera certainement dans la même situation dans quelques temps.


Personnellement, je ne crois pas à un changement tant annoncé. 

Pour changer quoi ?

Certes je pourrais reprendre les 60 engagements du programme de Monsieur Hollande, mais ce serait fastidieux, et, pour ceux qui l'ont lu, nous savons pertinemment qu'il ne s'agit que de propositions électoralistes dont beaucoup ne seront pas respectées. 

Il y a certes des idées nouvelles et intéressantes comme la requalification du contrat d'apprentissage en contrat "génération", ou la baisse de salaire des hommes de l'état qui coûtent beaucoup moins à la nation que les avantages en nature dont ils bénéficient, ou encore le droit de vote aux étrangers qui est un bon moyen de contrôle des populations non indigènes, et beaucoup d'autres encore. 

Mais dans la rue, ce n'est pas de cela dont on parle. 

Quasiment la moitié des électeurs de notre nouveau président ont en fait voté contre le précédent.

Entre les deux tours, on a fustigé Nicolas Sarkozy parce qu’il a racolé des électeurs du Front National qui ne l'aiment pas spécialement et ne se retrouvent pas dans ses idées. Il est en effet inadmissible de tenter de rallier des extrémistes "fascistes", "nationalistes", "racistes", etc, je vous laisse le choix du sobriquet. 

A l'inverse, il est plutôt bien vu que des extrémistes de gauche, trotskistes, Marxistes, et autres écologistes qui n'ont d'écologique que le nombre de bulletins récoltés après une mascarade de campagne, se rallient spontanément à François Hollande.

Les millions de morts et prisonniers politiques du communisme au cours du XXème siècle ont laissé moins de trace dans l'esprit collectif que ceux engendrés par le fascisme ou les dictatures de droite. Le nationalisme communiste semble beaucoup moins grave que celui de droite. 

Pourquoi ?
J'avoue que je n'en sais rien. Peut-être parce qu'il s'agissait d'un mal nécessaire à la construction d'une société plus juste, moins inégale.

J'ai retrouvé cette idée dans les commentaires des partisans du changement. 

L'inégalité, la différence entre les riches et les pauvres, a constitué un des chevaux de bataille du programme de notre nouveau président.
Dans une société qui est aujourd'hui gouverné par l'économie, je crains que ce genre de discours  ne soit de la démagogie simpliste, au mieux une utopie. 

François Hollande, et ceux de ses partisans qui ont réfléchi à la question, pensent-ils vraiment que le reste de l'Europe, de la finance internationale, vont se plier aux desiderata d'un petit pays essentiellement connu pour son fromage qui pue et un acteur muet ?

Quant à prendre aux "riches" pour donner aux "pauvres", l'idée est bonne, elle a même fait l'objet de nombreux scenarii au cinéma. Seulement les nantis, justement parce qu'ils ont le pouvoir de l'argent, ont les moyens de ne pas se laisser faire.
Et se les mettre à dos n'arrangera certainement pas les affaires de notre Robin qui n'a aucun bois à part sa langue pour se cacher.

Bref, à moins d'un retour mondial à l'âge de pierre, et même à cette époque les inégalités existaient, le pouvoir de la finance est un mal nécessaire.

Pour créer un pays sans inégalités on peut prendre exemple sur de petites principautés ou des paradis fiscaux : pas d'impôts, ça c'est une bonne idée, mais pas d'étrangers non plus. 
On peut prendre exemple sur des pays a fortes ressources naturelles : la Norvège par exemple, ou si vous trouvez qu'il y fait trop froid, les pays du Moyen Orient. Seulement là aussi on se retrouve confronté à des pays protectionnistes, pour certain c'est même un euphémisme, et à l'heure actuelle ils ne sont pas disposés à nous céder leurs richesses.

En revanche, lorsque je constate les ravages d'une économie déficiente dans certains pays dont certains sont nos voisins directs, je ne me trouve pas si mal loti, et j'ai tendance à croire que le travail de Nicolas Sarkozy ces derniers temps nous a empêché de sombrer davantage vers une paupérisation synonyme d'inégalités.

Avant cette élection tout n'était pas rose. A mon niveau, j'essaie d'aider les autres par des actions sociales concrètes (j'en profite pour faire de la pub pour l'opération R²) car je n'attends rien d'un gouvernement qui fait ce qu'il peut pour ne pas prendre l'eau. Aujourd'hui, avec les éléphants roses du parti socialiste, on peut se prendre à rêver, et c'est très agréable. 
Il faut juste ne pas oublier qu'il y a moment où le réveil va se mettre à sonner.

jeudi 3 mai 2012

Si l'avenir appartenait à ceux qui se lèvent tôt, les coqs seraient devins et non au vin.
J'aime laisser mon esprit vagabonder, d'autant plus qu'il n'est absolument pas assez mûr pour être livré à lui-même.