Cette nuit j'ai rêvé que je fêtais l'armistice avec le soldat inconnu.
A mon réveil, j'ai déposé une gerbe.

Le pays du soleil pas levant

Bande dessinée humoristique suédoise

Je viens de voir sur les actualités que la France joue contre la Suède tout à l'heure.

Au foot.

Pour battre quelqu'un, que ce soit au foot comme au solitaire, il vaut mieux bien connaître son adversaire, à part dans un couple marié où une poêle téflon suffit.

Je livre ici donc quelques trucs utiles à nos footeux.

La Suède est un pays se situant dans une aire glaciaire du nord de la Garonne.

C'est un pays où manifestement on s'ennuie beaucoup, au point où l'on préfère acheter les meubles en kit afin de s'occuper le dimanche, voir le lundi et le mardi suivant pour les moins doués.

Le suédois est généralement grand, blond, les yeux bleus, la peau rose ou orangé l'été, roule en Volvo break ou en Saab décapotable, ABBA à fond sur son autoradio.

La femme suédoise lui ressemble.

Elle est en général bien foutue, c'est scientifique le froid fait fondre les graisses, avec de belles épaules dues à une pratique du drakkar ancestrale.

Elle a souvent un prénom de tabouret IKEA, mais est beaucoup plus grande.

La littérature suédoise est composée de trois livres, formant une trilogie, communément appelée les "Trois de Suède" que l'on trouve sur toutes les bonnes plages du Sud de la France l'été.

Perso, j'ai découvert les suédoises dans les années 1970, avec les premières revues de charmes, les films éducatifs qui les accompagnaient, et Bjorn Borg, sauf que lui finalement c'était un homme.

Depuis, après quelques tentatives estivales avortées afin de mieux les connaître, je n'ai pas vraiment approfondi le sujet.

Pourtant, cerise sur le punschrulle (gâteau à la graisse de renne et harengs de la Baltique - bibl. Lundgrud Nordvkist "Swedish food" 1985), on les dit libérées, je m'étais donc imaginé qu'elles couchaient dès le premier soir.

Je me suis donc rendu sur place afin de vérifier cette légende scandinave.

Elle s'est révélée vrai mais j'ai mis pas mal de temps à m'en rendre compte.

J'avais tout simplement oublié que l'été en Suède le soleil ne se couche quasiment pas, du coup l'attente peut s'avérer particulièrement longue...

Bordeaux - Programme - Édition 2012 - Fête de la musique

Programme - Programme - Édition 2012 - Fête de la musique

Le rugby est un sport qui a été inventé par les grandes marques de machines à laver.

Sale temps

Compte tenu de la chaude actualité, je dépoussière ce vieux texte d'il y a quelques années

Dimanche, 02:48 AM, position : 44°50'19"N/00°34'42"W, température : 07°C Vent : SO à 5 km/h, humidité : 90 %

J’étais assis, là devant l’ordi, en mâchonnant un Hollywood chewing-gum, buvant une Despe Mexicaine, écoutant d’une oreille distraite un chanteur anglais, et larguant de temps en temps une petite caisse discrète, bien de chez moi.

Oui, je suis un multi-tâches. Je suis ce genre de caleçon.

Et encore heureux que je ne réfléchisse pas en chinois, car à moi tout seul j’aurais pû représenter le conseil des Nations Unis, après un bon cassoulet.

Il pleut, et il fait froid.

Pour la Toussaint c'est parfait.

Mais ce qui me gonfle c'est que la météo avait mis un gros soleil tout jaune pour ce matin, et j'avais décidé d'aller trottiner en montagne.

Elle avait simplement oublié de préciser qu'une épaisse couche de cumulonimbus pleurnichards nimberait le soleil tout gros tout jaune.

Ils sont nuls à la météo.

Et je suis pas le seul à le dire, je suis sûr que vous l'avez déjà dit un jour, non ?

D'ailleurs comment font-ils pour savoir qu'il y a 10% de chance qu'il pleuve et non 15% ou 20% ?

Ouais bien sur quand Mme Délhiat, charmante au demeurant, nous fait son petit baratin, à coup de cartes satellites télescopant des zones rouges et bleues, des décolletés atmosphériques, des graphiques et des cheveux décolorés, et à 5 jours, on y croit.

Avec un sourire pareil...Ouais, c'est bien beau ce ballet de jambettes à la sauce scientifique, mais elle n'était pas là Evelyne pour me sortir du pétrin et un pépin quand je me suis pris une averse la semaine dernière, alors que l'indice de confiance concernant le temps sec était de 85 %.

Et moi à 85 %, j'y crois, qui prends un parapluie à 85 % ?

Ils ont des satellites, des radars, oui, mais qui ne font que constater l'évolution.

Les prévisions, ce ne sont quant même pas des télépathes en relation avec les grenouilles qui nous les fournissent ?

Il y a t-il une formation spéciale ?

Ils ont fait quoi comme école ?

Qu'est-ce qui dans l'histoire de l'humanité a permis de définir qu'il y aurait 65% de chance de soleil dans trois jours ?

Je ne sais pas si c'est grâce à la Despé, mais j'ai gardé espoir d'y comprendre un jour quelque chose.

Et j'ai ruminé jour et nuit pour savoir comment ils pouvaient prédire à 6 jours qu'il y avait une chance de 15 % pour qu'il pleuve, et pas une chance de 30 %, avec une probabilité de 75 % d'orages.

Alors j'ai appelé la station locale d'infos et j'ai posé la question :

- Comment pouvez-vous faire la différence entre une chance de 30 % de pluie et une de 40 % ?

- Et pourquoi voulez-vous de connaître cette information ? Vous avez-vu l'heure ?

- Et bien, lui répondis-je, je me demande comment se calcule une différence entre 30 ou 40 % de chance qu'il pleuve, et que j'aimerai bien savoir si je dois prendre mon parapluie...à moins que vous ayez quelque chose à cacher...Il est grand temps que je le sache.

- Voyez-ça avec Météo-France, c'est eux qui nous fournissent ces données, nous on fait de la radio, nous...

- Au temps pour moi, je pensais que vous saviez ce que vous disiez...

J'ai donc appellé Météo-France, mais je suis tombé sur un répondeur tout à fait disposé à me fournir tous les pourcentages d'humidité et isobares du coin, mais en aucun cas un semblant d'explication quant à la collecte de ces données.

J'ai décidé d'y aller.

Une station se trouve au sommet du Pic du Midi, ça tombe bien j'avais prévu de pique-niquer grâce à une prévision à 65 % de fiabilité quant à un temps dégagé sur les Pyrénées.

Je suis parti à 4h00 du matin, roulé quatre heures trente, marché trois heures cinquante.

Dimanche, 01:00 PM, position : en équilibre sur un pic, température : 02°C, vent NO à 15km/h, humidité : 19 %.

La porte était fermée, alors j'ai frappé, un garde de sécurité a répondu. J'ai demandé à parler à un directeur qui, bien sûr, on était un dimanche, n'étais pas là, en revanche une sympathique technicienne aux yeux d'azur était présente et m'a reçue.

J'ai posé ma question. Elle a déclaré que pour être analyste météo il fallait aller à l'école des années à étudier les probabilités, les statistiques, et que tout cela était trop compliqué pour un profane comme moi.

J'ai bien vu qu'elle me prenait pour un débile. Et ses jolis yeux n'y changeraient rien, je voulais des réponses !

Je suis devenu furieux.

Je savais à présent qu'il y avait un complot, que l'on nous cachait des choses. Je voulais savoir, ce sont tout de même eux qui influencent la façon dont nous planifions nos vies : Je ne prends jamais mon parapluie à moins de trente % de chances de pluie, mais au-dessus de 40% je le prends systématiquement, jamais de pique-nique plus de quarante %, et au-dessus de 70 % je déprime.

Quelle autre science a une telle emprise sur ma vie?

J'ai demandé une réponse.

Je crois que j'ai un peu trop insisté, ou alors c'était l'ivresse de l'altitude qui ma fait baver, et cela à fait peur à la jolie analyste qui a appelé les gardes.

J'ai été arrêté. Ils ne voulaient rien savoir, pourtant c'était évident que l'on nous cachait des choses !

Ils m'ont envoyé en hôpital psychiatrique.

J'ai fait semblant de ne plus y penser.

De toutes manières de ma cellule, le verre dépoli de ma petite fenêtre ne me permettait pas de voir les changements de climat.

Au bout de deux mois, à l'occasion d'une promenade (je crois qu'ils les autorisaient à partir de 25 % de chance de temps stable), je me suis échappé par un vent de Sud-Sud Est à 20 km/h et une bouche d'aération à donf.

J'ai retrouvé la femme météo, elle était toujours dans sa station au sommet des Pyrénées.

J'ai attendu en bas du téléphérique qu'elle sorte, des jours d'attente pour apprendre son secret. Pour savoir comment ils peuvent prédire ces pourcentages. J'avais besoin de savoir.

Un soir, plutôt nuageux, taux d'humidité 59 %, elle est redescendu de son Pic.

Elle est entrée dans un bâtiment mystérieux regardant à droite et à gauche avant de traverser, comme si elle se sentait suivie dans la nuit. Ou qu'elle cachait un terrible secret.

J'ai cassé une fenêtre au deuxième étage, ai cherché mon chemin vers le bas attiré par des rires et des cris.

Là, je l'ai vu : tous un tas de météorologues et la femme de la station qui jouaient aux fléchettes, visant au mur des post-it sur lesquels étaient inscrit des pourcentages et des signes météo !

Je le savais.

Tous ces jours où je me préparais pour la neige, les giboulées ou de terribles orages, où je restais chez moi, alors qu'en fait il n'y a pas eu de pluie...et les jours, où je me suis trempé comme une soupe alors que nous n'étions qu'à 10 % de risque de pluie...

J'ai trébuché. Le bruit a attiré leur attention, mais je me suis enfui le plus vite que j'ai pu.

Arrivé à la maison et j'ai commencé à écrire ce post immédiatement pour révéler au monde cette conspiration, cette manipulation du peuple par le temps. Le monde doit ...Mais qui ! Au secouuuuuuu

[ Mesdames et messieurs je vous assure que les prévisions météo sont basées sur des modèles précis selon des protocoles scientifiques contrôlés. S'il vous plaît continuez à prévoir vos sorties en fonction de ces prévisions météorologiques, en dépit du fait qu'elles ne sont jamais correct.

L'homme qui a écrit ce post est un homme malade. 

Penser que nous ne pouvons pas prédire avec précision le temps est comme dire que nous ne pouvons pas contrôler la dette nationale, le contrôle de l'économie ou stopper la vente de la drogue dans ce pays.]

L'avantage de l'esprit sur la matière c'est qu'il n'est pas soumis à la gravité.

Pisciculturisme

Une amie veut que j'aille à la piscine avec elle "cela fera du bien à ta ligne"...si nager faisait maigrir, les baleines n'existeraient pas.