jeudi 28 juillet 2011

Le parcours du con battant.

Ce que j'aime chez les femmes c'est qu'elles me rendent parfois con.

Par exemple, lorsque je veux argumenter sur l'égalité des sexes, je ne peux m’empêcher de repenser à tout le mal que je me donne pour lever une fille : être spirituel, bien habillé, parfumé, lui offrir son repas ou ses boissons, être attentif à ce qu'elle dit, être prévenant, et même rire à ses traits d'humour, bref tout un tas de tralalas que je ne fais pas en temps normal.

C'est d'autant plus con que je fais tout cela sachant pertinemment que le lendemain je vais le regretter, parce que dans, disons, 80% des cas je vais rentrer seul, la queue pendante entre les jambes.
Dans les 20% restant, il y a également de fortes chances pour que je ne sois absolument pas performant compte tenu des litres d'alcool que j'aurais ingurgité afin d'oublier ma condition d'homo-erectus de base et entrer dans le personnage de Prad Bitt.

Si je décompte un pourcentage décent de filles qui me vomissent dessus dans les cinq premières minutes, celles qui ont des soquettes roses trouées, du poil sous les bras, des règles abondantes, et un quota nécessaire de transsexuels, disons qu'il reste un pathétique 3% de taux de réussite pour une nuit d’anthologie.

En revanche, une fille landa (enfin pas trop landa quand même si possible), si elle veut de moi, elle a juste besoin de me demander "excusez-moi ça vous dirait de venir me baiser chez moi ?", et dans, disons, 80% des cas, je me contenterai d'un rapide acquiescement, sans chichi, à jeun, frais et dispo, et dans 97% des cas, elle prendra son pied, d'une manière ou une autre, voir un autre.

L'égalité...mon cul.

Mais quand j'y réfléchis vraiment, je me sens encore plus con.

Bon disons que je réussis cette première épreuve haut la main, enfin pas la main, mais bon comme j'ai passé cette première épreuve, je vais conserver un semblant d'élégance et éviter les mots comme bite, queue, ou chibre...

Bref, ce fut Broadway, Las Vegas, Disneyland avec tour gratuit et extra-balle en bonus, et l'on décide de se revoir.
Puis, on se revoit encore une seconde fois la semaine suivante, puis une troisième et une quatrième la troisième semaine, puis exponentiellement assez souvent pour que, inévitablement, je sois invité à rencontrer ses parents. 

C'est logique, mathématique, cartésien. Cela s'appelle le grand amour.

Son père (s'il est encore vivant) sera plus soupçonneux et scrutateur qu'un douanier turc venant de visionner Midnight Express.
Chacun de vos gestes, chacune de vos réponses, seront surveillés et analysés par quelqu'un qui vous verra tout d'abord comme un prédateur sexuel voulant pervertir à tout jamais l’innocence de sa petite fille. 
Vous êtes l'ennemi et serez traité en conséquence. 
Et inutile de lui dire que sa gentille petite princesse est une experte de la fellation en voiture, et qu'elle est plutôt partante pour tout un tas de petits jeux érotiques qu'il n'a certainement jamais expérimenté.

Sa mère, une fois qu'elle aura constaté que vous n'êtes pas trop moche, ni trop bronzé ou trop blanc suivant les cas, cherchera à déterminer votre stabilité financière, si vous êtes un battant et pourrez assurer un avenir décent à sa fille.
Il est a noter que les questions d'argent sont souvent abordées par l'élément féminin du couple.
C'est une putain de tendance à tenir compte.

Lorsque c'est vous, le garçon, qui ramenez une fille à la maison une fille, la situation est cependant complètement différente.

Votre mère essaiera simplement de décider si votre copine est une salope ou pas.
Si votre petite amie est customisée avec option piercing, elle sera instantanément qualifié de sale pute. Quelqu'un qui aborde un piercing au visage a très certainement ses mamelons et le clitoris également poinçonnés. Et quand il viendra à l'esprit de votre sainte mère qu'elle a donc exposé son clitoris à d'autres personnes que son fils, elle va subitement poser sa fourchette et silencieusement laisser échapper un cri de dégoût. Enfin...ce qui compte c'est le bonheur de son fils, se dira-t-elle, amère.

Votre père, quant à lui, restera assis là, souriant, se demandant si elle est bonne au lit, et si il y a une chance pour qu'une nuit il l'a croise sortant des toilettes en nuisette transparente, et si...Bref il y a de fortes chances pour qu'il s'abstienne de tout commentaire afin d'éviter un impair.

De toutes les manières, avec son joli sourire votre douce aura tôt fait d'embobiner votre petite famille, pour finalement vous plaquer au bout de deux mois, car la belle-famille finalement c'est pas trop son truc.

C'est con, mais c'est comme ça.

Même à ce moment là, on ne lui reprochera rien, arguant qu'il le valait mieux finalement pour vous.
En revanche, si c'est vous qui la plaquez, vous passerez pour le dernier des goujats ou des imbéciles.

L'égalité en réalité m’apparaît un peu...alitée.

Parfois, je déteste vraiment les femmes.

lundi 25 juillet 2011

L'Eure fatidique

Amy Winehouse, depuis quelques temps déjà, préférait faire parler d'elle que de pousser la chansonnette.
Nightclubbeuse assidue, dans son ultime frasque au lyrisme discutable, elle a décidé d'intégrer le fameux "Club des 27" célèbre pour ses icônes brûlées sur l'autel de la gloire à 27 balais. Personnellement je trouve que l'on y passe un peu trop de requiems, mais bon, chacun son truc.

Mais pourquoi 27 ans ? Et pourquoi pas 26 ou 28 ? 

En recherchant parmi les personnalités décédées, je crois avoir saisi. Par exemple, sont morts à 26 ans : 
- Wouter Weyland, coureur cycliste belge
- Gideon Klein, Musicien tchèque
- Léon Botha, artiste sud-africain
- Giulliano Taccola, footballeur italien
- Jon-Erik Hexum, acteur américain
A 28 ans, vous trouverez :
- Isabelle Caron, actrice française
- Heath Ledger, acteur australien
- Sergeï Grinkov, patineur russe
- Derek Boogaard, hockeyeur américain
- Nico Rijnders, footballeur hollandais

J'avoue ne pas vraiment connaître ses illustres personnes, donc histoire de ne pas être trop lourd, je ne m'appesantirais donc pas sur leur vie ou leur oeuvre. En revanche, force est de reconnaître qu'il est beaucoup plus chic pour un rockeur de faire partir d'un club où l'on trouvera : Brian Jones, Jim Morisson, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, ou bien Kurt Cobain...

Bon, en cherchant bien, on trouvera Otis Redding à 26 ans, ou bien Egon Schiele à 28 ans, mais faut croire qu'Otis était un peu has-been car pas assez alcoolique ou toxico, et puis Schiele y jouait dans quel groupe déjà ?  J'm'emmèle les pinceaux un peu...

Bref, si il veut pas être un looser, le rockeur de légende doit clamser à 27 piges, le pif bien garni, les veines percées, ou le foie imbibé, si possible.

Les musiciens ont toujours apporté beaucoup d'attention au moment de leur mort.

Snobisme ou malédiction,  Beethoven, Frantz Schubert, Anton Dvorak, Anton Bruckner ou bien Gustave Mahler ont tous passé la baguette à gauche après avoir composé leur neuvième symphonie.
Depuis, à part Chostakovitch, plus aucun grand compositeur classique ne composa neuf de ces opus. Dieu merci.

Le format de ce style de musique ne correspondant pas au standards du rock, trop long, trop de notes, pas assez de hurlements, les rockeurs ont pris l'âge de 27 ans en guise de couperet, 27 étant le numéro fatidique de l'Eure.

Il est une constante chez les artistes, qu'ils soient musiciens ou non, c'est qu'ils acquiert souvent beaucoup plus de notoriété une fois mort. C'est un moyen finalement assez simple, quoiqu'un tantinet radical, pour faire fortune. 
Le problème avec cette méthode, c'est que l'artiste ne maîtrise plus tellement le merchandising qui tourne, tel un vol de vautours fauves, autour de la dépouille de son oeuvre.

Par exemple, concernant les maudits de la neuvième, vous trouverez dans le commerce les CD des décédés cités, alors que ce système d'enregistrement n'existait même pas à l'époque de leur mort. 
Il y a fort à parier donc pour que ce soient des faux.

De même, pour les bienheureux membres du club des 27, de nombreuses personnalités chantantes de la télévision française se revendiquent de leur héritage musical.

Je ne citerai pas de nom car c'est suffisamment douloureux comme ça.

dimanche 24 juillet 2011

La bête à l'envers.

˙˙˙uıʇɐɯ ǝɔ ıoɯ 'ǝuɐɹɔ ǝp sןɐɯ sǝs ǝp un ıɐ,ɾ snןd ʇǝ 'uıɐʇnd ˙ɹısıɐןd ʇuǝɯǝɹns ɐɹǝɟ ınן ɐɔ 'ʎɯɐ,p ǝqɯoʇ ɐן ɹns ɹǝsodǝp ɐן ɹnod ɹǝʇıɟoɹd uǝ sıɐɹɹnod ǝɾ ǝnb sɐɹıp ǝɯ nʇ ǝnbɹɐɯǝɹ ˙ǝqɹǝƃ ɐן ǝןıɟ ǝɯ ɐɔ 'soɹǝɥ ɹǝdns un ıoʇ ǝp ʇuoɟ sןı,nb ǝɹıp ʇǝ ˙ǝzɐu doɹʇ sǝ,ʇ ˙ʇuɐןnoɯ ǝɯnʇsoɔ ǝןnɔıpıɹ un ǝɹʇʇǝɯ ǝp uıosǝq sɐd ǝɯǝɯ ıɐ,ɾ ʇǝ 'sɹıos ıpǝɯɐs sǝן snoʇ sıɐɟ ǝן,ɾ ıoɯ 'ןɐuıƃıɹo sǝɹʇ sɐd ʇsǝ,ɔ ǝןןıɟ ǝun ɹǝssɐɹqɯǝ ɹnod sɹǝʌuǝ,ן ɐ ǝʇǝʇ ɐן ǝɹʇnoɟ ǝs sıɐɯ uǝıq uoʇ ɹnod ɐɔ sıp ǝʇ,ɾ 'uɐɯɹǝpıds ǝɥ

vendredi 22 juillet 2011

C'est du belge.

Morbleu, ce matin, je suis toujours vivant !
Non pas que je reçoive quotidiennement des menaces de mort , mais il doit bien y avoir quelqu’un de part ce monde de violence, ou bien quelqu’une, qui souhaiterait me voir en urne.
Ne serait-ce que le cousin du moustique que j’ai froidement assassiné hier soir. J’en demande pas plus.

Un truc qui m'énerve beaucoup sont ces personnes qui disent que cesser de fumer est difficile, voir le truc le plus difficile qu'ils aient jamais tenté de faire.
Ils sont gavés graves ces gars.
Manifestement, ils mènent des vies de patachon.
Je ne pense pas qu'ils aient déjà essayé d’escalader une montagne à cloche-pied, ou de se fourrer un ananas dans le cul. Je peux vous dire que oui, ça c’est difficile. Même que j'ai même pas essayé, je le confesse.

Faut qu’ils arrêtent avec leurs jérémiades, ça me pompe l'air.
Cesser de fumer n’est pas compliqué. 
Moi-même je l’ai déjà fait plusieurs fois.

mardi 19 juillet 2011

Point de pénitence.

L’avantage lorsque l’on tient un blog qui ne parle de rien en particulier c’est que l’on peut écrire sur tout. 

Même pour ne rien dire. 

Autre avantage : je n’ai aucun stress si je me trouve en période off-solde car je n’ai pas un blog mode.
Je n'ai pas besoin de réfléchir pour trouver des formules inédites afin d'éviter les redites quinquennales pour le cas où je tiendrais un blog politique à l’approche des présidentielles. 
Et la tactique du fou sacrifié pour la reine aux échecs, j’vous l'avoue sans ambages, je m’en contre-fou, royalement, par dessus la jambe.

Bref, never mind the blog.

Par exemple, là en ce moment, je pourrais parler des vacances.
Pas tellement à cause de l'actualité, non, je ne suis pas aussi bassement racoleur, mais surtout parce que j’échangerais bien une semaine prise début juillet contre une semaine à prendre fin août.
Pour ceux que cela intéresse, laissez un message en bas. 

Je pourrais aussi bien parler des pandas robotisés que l’on devra forcément créer afin de prévenir la vague de dépression que vont nécessairement subir les eucalyptus suite au réchauffement planétaire.
Et comme tout le monde s'en fout, du coup pas d'pression. Et puis c’est mignons les pandas, les enfants adorent.

Tiens, justement, et les enfants en vacances ? 

Voilà un sujet qu’il est tout chaud pas beau !

Dans vos cauchemars les plus récurrents la veille d'un départ en congé bien mérité,  n’y a-t-il pas un bambin rougeaud et plein de morve, derrière vous, qui pleurniche infatigablement pendant les 17 heures d'un trajet du coup infernal que vous allez subir, dans cet avion à destination du paradis ? La seule accalmie étant le moment où il collera consciencieusement son chewing-gum dans vos cheveux.

Une étude que j'ai mené avec un groupe de retraités démontre qu’un bébé qui pleure plus de 120 minutes dans un avion à 30.000 pieds à plus de 75 % de chance de ne pas arriver à destination ? 

Les enfants turbulents associés aux turbulences aériennes ont semble-t-il cette faculté de faire ressortir le coté sociopathe qui sommeille au fond de chacun de nous. Essayez de calmer un gosse en pleine crise, il vous traitera invariablement de « méchant ». Et la vérité sort de la bouche des enfants, c’est bien connu.

Ce n’est pas pour rien que Malaysia Airlines a annoncé récemment que les enfants seront interdits dans les compartiments de première classe. Ryanair lance des vols sans enfants à partir d'octobre et d'autres compagnies aériennes, dont British Airways et Virgin Atlantic, ont également déclaré qu'ils envisageraient cette possibilité. 

Bien entendu, les enfants ont le droit d’avoir des vacances. 
D’ailleurs ils en ont beaucoup plus que la majorité des contribuables. Mais ce serait mieux qu'ils ne les prennent pas pendant les périodes de vacances. 
De plus, la grande majorité des bambins préfère rester à la maison pour jouer sur une console de jeu, plutôt que de traverser trois continents sur un vol long courrier. 
Certains parents particulièrement lâches, envoient même toute seule leur progéniture prendre un vol, réquisitionnant ainsi une charmante hôtesse qui pourrait me faire profiter de ses compétences de façon beaucoup plus agréable pour nous deux.

Interrogez n’importe quel parent, il vous dira que les seules vraies vacances ce sont celles prises sans les enfants. Faites un sondage autour de vous : combien de vacances ont été ruinées par les enfants des autres ?
La véritable pollution des plages, ce ne sont pas les méduses ou les détritus, non, ce sont les hurlements de tous ces nains la gueule dégoulinante de crème déglacée. Comment aimer la montagne lorsque dix minutes après vous être posé au sommet d'un charmant petit pic, débarque une famille avec quatre marmots épuisés et affamés qui râlent et se battent entre eux malgré les menaces des parents excédés ?
Et que dire de ces trésors d'ingéniosité qu'il faut déployer afin d'occuper sans engendrer de catastrophe naturelle majeure,  vos marmots hyperactifs dans ce trop petit appartement de location, un jour de pluie battante, alors que résonnent le martellement mortellement assourdissant d'un marteau-piqueur dans la rue, ou le son strident d'une scie à métaux dans la résidence en construction face à votre fenêtre.

C'est à vous faire regretter la douce quiétude de votre bureau.
Tiens, j'vais aller me promener un peu dans les couloirs dépeuplés, me chercher un petit café pas du tout mérité.

C'est trop cool.

samedi 9 juillet 2011

Questions bêtes.

La coccinelle aurait sûrement préféré être diablement maligne que bête à Bon Dieu.

jeudi 7 juillet 2011

Les Wampas rien que pour toi.

C'est Noël en juillet, un concert privé des Wampas le Vendredi 22 juillet (au BT59 à Bdx) rien que pour toi et 300 autres, ça te dit cher ? Oui, oui, sort ta gomme magique, ça te déchire. 

Le nouveau film des Grolandais, pas ceux des Landes hein, non les maigrichons de la télé, recherche des figurants pour un concert des Wampas. 
Si tu es intéressé, retourne le formulaire à laura.grandsoir@gmail.com.
Sinon va sur la plage manger des glaces.

Faut faire fissa rapido c'est seulement ouvert aux 300 premières personnes qui retourneront le formulaire. (à l'heure où je poste il reste environ 150 places, heu non 149, 148, 145 (y viennent à 3 les cochons)...


Moi c'est fait.

sinon t'as ça aussi :
 France3 Aquitaine 

vendredi 1 juillet 2011

Les perroquets imitent leurs propriétaires. Leurs propriétaires estiment que c'est un signe d'intelligence.